Le dégradé & la nuance

C’est tout l’artdu lissier ou du brodeur et toutes les potentialités de sa technique qui sont convoqués. Depuis des siècles des générations et des générations y ont réussi.

Encore faut-il que la base de travail du brodeur ou du lissier leur suggère une direction. Si au depart ils ne disposent que de couleurs platement appliquées comment recréer un mouvement, comment recréer une nuance?

Ils le peuvent, comme le pouvaient les lissiers du moyen âge et le peuvent encore ceux d’aujourd’hui, grâce au”Carton” peint qui se trouve derrière leur travail.

Les techniques de reproduction en sérigraphie ou au pochoir ne permettent pas de reproduire ces fins details que la nature nous propose.

Seul, donc, le pinceau permet de visualiser cette finesse du dégradé et seul le lissier et le brodeur peuvent interprêter selon leurs techniques propre ce dégradé.

Le cartonier propose un style et le “canevas” (au sens propre et figuré du terme) et, le brodeur partant ainsi de cette base sûr, apporte son talent à cette possibilité de la peinture de devenir une véritable TAPISSERIE.

Ces techniques d’impressions au pochoir ou en sérigraphie sont pourtant parfaitement adaptées à des styles particuliers et il n’est pas questions de nier ici les beautés propres et tout aussi admirables de ces styles.

On en trouve des preuves tout au long de l’histoire de la tapisserie à l’aiguille ou tissée. Ces “à plat” illuminent de façon prestigieuses les armoiries, ils apportent dans d’autres exemples une touche naïve,.

L’Orient, lui, à parfaitement et merveilleusement utilisé ces “à plat” dans le dessin de ses tapis. Enfin comme évoqué au chapitre précédent, l’époque moderne l’a magnifié dans son mouvement de renouveau. Ce “style” serait à lui seul le propos d’un autre chapitre.

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